Je m’apprête à entreprendre une série de tests visant à explorer les limites des effets visuels de la pellicule. Nous examinerons si le film peut rivaliser avec la résolution des appareils photo numériques, ainsi que les résultats obtenus lorsque des objectifs modernes sont utilisés avec du film. Le premier article de cette série se concentrera sur la performance du film Kodak Ektar 100 associé à l’objectif Sigma 40mm.
Tout d’abord, j’ai décidé de me concentrer sur les films négatifs couleur de Kodak. Le Kodak Ektar 100 est un film négatif couleur professionnel lancé en 2008, réputé pour être le film négatif couleur le plus fin en matière de grain. Selon le communiqué officiel de Kodak:
Le film couleur négatif KODAK PROFESSIONAL EKTAR 100 est le film au grain le plus fin au monde. Avec une sensibilité ISO de 100, une saturation élevée et des couleurs ultra-vives, ce film offre le grain le plus fin et le plus lisse parmi tous les films couleur négatifs disponibles aujourd’hui. Un choix idéal pour les photographes professionnels et les amateurs avancés, le film KODAK PROFESSIONAL EKTAR 100 est recommandé pour des applications telles que la photographie de nature, de voyage et en extérieur, ainsi que pour la mode et la photographie de produits.
De plus, compte tenu du moment de lancement de cette pellicule, je suis fortement intéressé par celui-ci. En 2008, alors que la technologie des appareils photo numériques était en plein essor, Canon a lancé le très attendu appareil photo Canon 5D Mark II, salué pour sa qualité d’image exceptionnelle et sa fiabilité. Cependant, dans un contraste marqué avec l’évolution constante de la technologie numérique, le domaine de la photographie argentique semblait être relégué au second plan. Dans ce contexte, Kodak a introduit le film Ektar, qui, bien qu’il n’ait pas suscité beaucoup d’attention, était fascinant par sa technologie et son design. Pourquoi ce film méritait-il d’être lancé ? Cette question a stimulé mon intérêt pour une exploration plus approfondie. Je souhaite découvrir ses caractéristiques uniques ainsi que sa place et son influence dans le monde actuel de la photographie argentique.

En ce qui concerne l’objectif, pour mettre en valeur parfaitement les détails du film, j’ai choisi d’utiliser l’objectif Sigma 40mm f/1.4 DG HSM Art. Le SIGMA 40mm F1.4 DG HSM Art est le premier objectif photographique SIGMA à avoir été développé au départ pour répondre aux besoins d’angle de champ et de performance d’un objectif destiné au cinéma. Cette approche nouvelle garantit la qualité d’un équipement professionnel qui sort du lot en tant qu’objectif interchangeable pour le domaine photographique.
L’objectif combine trois éléments en verre FLD (« F » Low Dispersion) et trois en verre SLD (Special Low Dispersion) pour corriger au mieux les aberrations chromatiques axiale et transversale. L’image est remarquablement piquée dès la pleine ouverture et le contraste avec la douceur du bokeh dans les zones floues met le sujet en valeur. Avec une distorsion inférieure à 1% et une excellente correction de la coma sagittale, il restitue une image remarquablement homogène sur tout le cadre. C’est l’objectif standard lumineux le plus remarquable, à la fois compatible avec la haute résolution 8K et admirable pour son bokeh.

Finalement, avec le boîtier de l’appareil photo Canon EOS 1N que j’ai utilisé, le poids total de l’appareil photo atteint 2,7 kg. C’est peut-être le prix à payer pour obtenir les meilleurs résultats en termes de qualité d’image…

J’ai choisi une journée ensoleillée pour me rendre dans la forêt de Robertsau près de chez moi. Le soleil filtrant à travers les branches des arbres se répandait entre les feuillages verts, dessinant des jeux de lumière fascinants. Par ce temps, la forêt semblait plongée dans un état mystérieux et tranquille, où seul le murmure du vent dans les feuilles et parfois le chant des oiseaux pouvaient être entendus. Dans cet environnement, mon humeur devenait involontairement calme et sereine. J’ai pris mon appareil photo, capturant la beauté de l’instant, enregistrant chaque spectacle étonnant. Que ce soit une feuille brillant d’un éclat vert sous le soleil, ou un petit écureuil malicieux se faufilant à travers les arbres, ce sont tous des moments précieux que la nature nous offre. Maintenant, admirons ensemble le résultat de ces images.


















Dès le premier regard sur ces photos, j’ai même cru qu’elles étaient prises par un appareil photo numérique. Ce film est vraiment comme Kodak le dit, avec un grain fin et presque invisible, et une saturation des couleurs extrêmement élevée. Dans l’ensemble, l’objectif Sigma se comporte également très bien, presque sans aberration chromatique, mais en raison des défauts de la pellicule couleur, il peut y avoir quelques reflets rouges dans les zones de contraste élevé. Pour le prochain test, je prévois d’utiliser le Kodak Vision3 5203, une pellicule avec un revêtement antireflet, pour tester. Dans l’ensemble, je suis très satisfait de ce résultat et j’aime beaucoup. Sachant que les performances en couleur des appareils photo numériques de 2008 peuvent ne pas être aussi bonnes que cette pellicule Ektar, et que la résolution de cette pellicule Ektar est également très élevée, je considère donc que le lancement de cette pellicule est vraiment significatif.